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 Histoire originelle de l'escouade :

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AuteurMessage
Edhilion
Elfon
Elfon
Edhilion


Nombre de messages : 10
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Race : elfe
Date d'inscription : 21/10/2006

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MessageSujet: Histoire originelle de l'escouade :   Histoire originelle de l'escouade : Icon_minitimeDim 29 Juin - 7:52



S.elf.S Team est un mouvement initié par Salegos et Oannès, dont le but est de regrouper des elfes motivés, organisés et fiers de l'être.
D'une importante érudition, le groupe passe autant de temps à s'instruire qu'à combattre.
L'expérience est partagée entre tous les membres et la solidarité de mise. Notre histoire commence maintenant.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Voici celle d'Oannès, que l'on retrouva dans un livre calciné, avant que ce dernier n'eût perdu la mémoire.

Le Père d’Oannès, Damoclès, entendait très distinctement la jeune foule approcher de son temple. Il avait de longs cheveux violets, le teint pur et le regard doux mais sévère. Il tenait dans sa main un sceptre armé de pointes et craignait de devoir s’en servir. Mais il était prêt, pour que cette folie cesse enfin. L’ombre des flambeaux dansait sur les murs intérieurs de l’édifice et la clameur de ceux qui les portaient n’avait de cesse de grandir. Tous les Elfes millénaires avaient été occis par de jeunes rebelles, âgés de seize à cinquante-cinq ans. Chaque coup de poignard dans le cœur de l’un des Anciens avait un peu plus enfoncé la capitale dorée dans la décadence.
Damoclès affichait pourtant l’expression sereine des grands sages de son peuple. Il avait fêté, trente-deux ans plus tôt, son mille quatre-centième anniversaire et s’était pour l’occasion autorisé à avoir une descendance de trois elfons. L’aîné, Oannès, avait suivi les préceptes elfiques de rigueur et de réflexion jusqu’à l’âge de onze ans. Mais il profita peu à peu de l’inattention volontaire de ses mentors pour s’éclipser et rire à haute voix, courir sur les buttes, respirer le grand air des plaines du Kusha, persuadé de ne jamais se faire prendre par les « ennuyeux maîtres » de son école de philosophie ancestrale.

Sur les conseils de son père, il lui fut rappelé par de durs coups de fouet que « Les animaux jouent, les Elfes pensent ». On l’enferma durant six mois dans une geôle de purification, sans eau ni nourriture. Un elfe volontaire l’empêcha de dormir pour qu’il se souvinsse à jamais que l’on ne bafoue pas impunément les règles d’une société millénaire. Surtout lorsque l’on est encore que l’embryon d’une larve, que l’on a onze ans.
Une fois son châtiment terminé, le petit Oannès reprit le chemin du temple avec ferveur, le regard toujours associé à un étrange sourire.
Les grands sages à l’origine de la punition, et même Damoclès, s’étaient étonné de la réaction du jeune repenti. Jamais un elfe aussi jeune n’avait subi la réflexion forcée sans pleurer ni supplier que l’on écourte la sentence réglementaire. Les Sages millénaires avaient pour habitude de se montrer cléments et d’achever la pénitence par un sermon autoritaire. Mais Oannès n’avait rien demandé. Oannès avait sourit.
A l’âge de dix-neuf ans, Oannès fut déclaré meilleur élève spirituel de sa génération , malgré sa jeunesse. Il lui arrivait de tenir la dragée haute à des bicentenaires farouches et de les amener à reconnaître l’évidence de ses raisonnements. Il avait acquis une grande popularité dans tout Kusarii’n. Mais ses débats portaient trop souvent sur les thèmes du Temps et de la Liberté. Cela gênait profondément ses mentors qui considéraient qu’il s’agissait là d’une façon détournée de remettre en cause les préceptes ancestraux. On lui demanda donc poliment de ne plus parler de ces deux phénomènes à l’intérêt limité.
« Le Temps ne concerne que les mortels. La Liberté n’appartient qu’aux créatures dépourvues de libre arbitre. Les autres sont les prisonnières de leurs choix. Il n’y a aucune raison d’en débattre davantage. », lui a-t-on dit.
Mais Oannès ne renonça pas. Il avait réussi à tromper la vigilance des Anciens. Dix ans plus tard, il rassembla les plus jeunes de ses admirateurs et les incita à renoncer à la « pureté impure », comme il aimait à dire, et de reprendre leur destin en main. Des vieillards de plus de vingt mille ans n’allaient pas leur dicter le chemin qu’ils avaient à prendre.
Les séditieux se rendirent donc en secret dans le plus ancien temple de Kusarii’n, l’antre d’Astarii’n. Le premier à montrer allégeance à Oannès fut Elikran, un elfe obéissant et contestataire, le plus fidèle de ses partisans. Ce dernier prit le poignard que lui tendit son mentor et assassina de sang froid le doyen de la capitale et du monde.
Un million d’années de sagesse s’effondra et le tout premier Elfe immortel tomba aux pieds d’Oannès, qui posa sa sandale sur le crâne de l’inimaginable vieillard aux traits adolescents et l’écrasa sous le regard fasciné de ses nouveaux disciples. Ce fut le premier meurtre d’une longue série. L’auteur était à chaque fois remplacé et c’est ainsi que tous les suppôts d’Oannès devinrent mortels de par leur impureté. Ils avaient été prévenus, mais cela ne les avait pas détourné de leur croyance. Car Oannès leur avait promis de faire disparaître le Temps.
Nul ne résista à l’œuvre de destruction car si les Elfes âgés de plus de cent-cinquante ans décidaient de répondre à la violence par la violence, ils redevenaient eux aussi mortels et s’effondraient aussitôt en un tapis de cendres.
Les préceptes furent oubliés en quelques jours et le chaos que s’était promis Oannès, la vengeance de ses onze ans, allait finalement s’accomplir.
Lui et ses disciples avançaient dans les rues qui menaient aux dernières habitations encore peuplées de résistants. Le teint des insurgés avait changé et leur regard était désormais cerclé de haine. Le très jeune Elikran, alors âgé de quinze ans, suivait Oannès avec fierté. Les Elfes allaient bientôt être débarrassé de leur prison traditionnelle grâce à son courage et à sa détermination.

Damoclès vit la poignée de la porte colossale du temple se tourner. Une foule d’Orques sanguinaires voulut lui fondre dessus mais elle fut stoppée dans son élan par la voix autoritaire de son souverain tout-puissant. Oannès portait la robe des Elfes et un petit chapeau plat recouvrait ses cheveux courts. Il avait encore l’allure d’un enfant mais son regard était empli de ressentiments amers.
« Encore là ?, s’écria-t-il. Tu aurais mieux fait de t’enfuir sans demander ton reste. Pourquoi lutter alors que la mort est la seule issue, quel que soit ton choix ?
- Je suis resté ici pour te raisonner. Qui es-tu pour balayer ainsi le million d’années d’Histoire des Elfes ? Quel est ton motif ?, demanda Damoclès.
- Personne ne te l’a encore dit ? Je rend la liberté à cette jeunesse que vous retenez prisonniers avec vos croyances imbéciles, je rompt les liens qui nous rattachent au passé et au futur. Je créé un nouvel Ordre, car je suis aussi puissant que ceux qui créent l’Ordre…
Il tendit la main vers son père. Le sceptre lui fut arraché des mains et Oannès s’en empara dans l’instant qui suivit.
- Du haut de vos millénaires, connaissez-vous seulement la magie ?, poursuivit-il. Vous êtes aussi ignorants que nous tous. Vous n’avez de leçons à donner à personne. Votre vanité sera bien à sa place dans l’au-delà.
- Puisque tu es si clairvoyant, toi qui n’as que trente ans, quel est ton projet pour éradiquer le cours du Temps ?
- Je ne sais pas encore. Mais j’ai tout le temps qu’il me faut désormais pour réfléchir tranquillement.
- Ah ! Voilà toute la sagesse de mon fils résumée en une phrase, cria Damoclès dont le teint jaunissait à vue d’œil. Ceux qui seront « sauvés » de par ta main croupiront dans la boue comme de vulgaires porcs ! »
Oannès disparut et se retrouva face à son père. Il lui coupa l’oreille avec la tranche de la main. D’un œil noir, il dévisagea le vieillard à genoux d’un air sévère.
« Puisque tu es mon père, je te laisse le choix. Tu peux me rejoindre et devenir un membre important de la communauté des Orques. Sinon…
- Tue-moi, dit-il d’une voix faible. Tu n’auras jamais raison du Temps. Ce n’est pas ce que tu crois… Et lorsque l’évidence de ton échec te sera incontestable, tu réaliseras que tu as été manipulé comme tout ceux qui ont une destinée… S’affranchir de la destinée, tel était le vœu des sages les plus anciens… N’oublie jamais cela… »

Oannès ne se fit pas prier et décapita sans remord son vieux père. Aucun des Orques n’acclama le geste. Tous préférèrent rester pudique devant le parricide de leur seigneur. Ils sortirent du temple en silence et laissèrent Oannès seul face au vide de son oeuvre.
Le jeune triomphateur avait l’air soucieux. Son petit frère et sa petite sœur auraient dû se trouver là. Il courut vers la porte dérobée du fond de la salle et constata que le carrosse familial avait disparu… Hinoïs et Argdona avaient été emmenés loin de la capitale par leur mère et Damoclès leur avait fait gagner le temps nécessaire à leur fuite.

Ces deux là ne me poseront pas de problèmes de toute façon… Foi d’Oannès de Misargdon.

Le futur, je l'appelerai Venice.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
L'histoire d'Avalon:

Eidethânh était âgée d’à peine seize ans lorsque les suppôts d’Oannes s’en prirent au temple d’Astarii’n. Elle faisait partie lors de cette attaque des soldats réunis à la hâte pour défendre le temple.
En effet étant, pour son âge, dotée d’une dextérité hors du commun, Eidethânh était elle-même armée d’un arc.
Ce fut la première et la dernière fois qu’elle eu l’occasion de combattre aux côtés de ses parents.

Lors de l’attaque et après avoir abattu trois jeunes révolutionnaires, elle fut mise hors de combat.
Elle assistait alors impuissante au meurtre de ses parents dans l’explosion d’une boule de feu dont les flammes vinrent lui lécher le visage.

Après la bataille, elle rejoignit les hordes d’Oannès pour une raison qu’elle ne donna jamais; elle se couvrit par ailleurs la tête d’une moitié de masque, qui cachait la partie gauche de son visage mangé par les flammes, et se fit appeler Avalon.
Eidethânh fut rapidement acceptée dans la horde pour ses talents de pisteuse et son adresse à l’arc.
Talents qui lui permirent de rentrer dans la garde personnelle d’Oannès.
Lors de sa remise d’affectation par Oannès lui-même, celui-ci lui demanda la raison de sa présence dans la horde. Elle ne répondit pas sur le moment, mais lorsqu’elle fut seule, hors de portée des oreilles indiscrètes, les ténèbres purent entendre: «Pour te suivre jusque dans ta tombe mon amour »
Elle éclata alors d’un rire sadique.
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